Trek au Khumbu, Nepal, région de l’Everest
J’ai modifié mes plans en fonction de l’évolution de la réglementation sur les visas en Inde. Je voulais rester un mois de plus au Sikkim, pour ne faire que traverser le Népal, le temps d’y obtenir un nouveau visa indien. La nouvelle règle des 2 mois en dehors de l’Inde entre deux visas m’obligeant à rester deux mois au Népal, autant en profiter pour m’aventurer sur les grands treks mythiques que je n’avais pas encore réalisés : la région de l’Everest, Helambu/Gosaikundt/Langtang, le sanctuaire des Annapurna.
Toujours sur la route à vélo, je n’ai eu guère de possibilités de les préparer, mais certains récits sur le net m’ont bien aidé.
Je serais bien allé jusqu’à Jiri à vélo pour y attaquer là la randonnée, mais d’une part la crainte d’y laisser près d’1 mois mon vélo vus les quelques avatars rencontrés au Sikkim, l’obligation de faire la rando en sens inverse pour le récupérer, et des histoires d’agressions de randonneurs isolés sur ce parcours, m’ont incité à y renoncer.
Physiquement, j’ai la pêche après 4 mois de vélo et les treks précédents. Je n’ai jamais eu de problèmes avec l’altitude mais resterai relativement prudent, sans toutefois prendre de journée d’acclimatation, gérant plutôt les étapes en fonction de l’altitude, choisissant par exemple l’option Gokyo en premier pour une montée plus progressive.
Je reconnais bien le ronronnement du Twin Otter qui vole sur Lukla de bon matin, l ‘ayant déjà expérimenté dans le grand nord canadien, à Bornéo, et en Patagonie. Les balancements du zinc m’inquiètent toujours un peu, mais on se sent quand même plus aventurier dans cette carlingue que dans les Boeing ou Airbus, et le paysage est fabuleux.
Toujours sur la route à vélo, je n’ai eu guère de possibilités de les préparer, mais certains récits sur le net m’ont bien aidé.
Je serais bien allé jusqu’à Jiri à vélo pour y attaquer là la randonnée, mais d’une part la crainte d’y laisser près d’1 mois mon vélo vus les quelques avatars rencontrés au Sikkim, l’obligation de faire la rando en sens inverse pour le récupérer, et des histoires d’agressions de randonneurs isolés sur ce parcours, m’ont incité à y renoncer.
Physiquement, j’ai la pêche après 4 mois de vélo et les treks précédents. Je n’ai jamais eu de problèmes avec l’altitude mais resterai relativement prudent, sans toutefois prendre de journée d’acclimatation, gérant plutôt les étapes en fonction de l’altitude, choisissant par exemple l’option Gokyo en premier pour une montée plus progressive.
Je reconnais bien le ronronnement du Twin Otter qui vole sur Lukla de bon matin, l ‘ayant déjà expérimenté dans le grand nord canadien, à Bornéo, et en Patagonie. Les balancements du zinc m’inquiètent toujours un peu, mais on se sent quand même plus aventurier dans cette carlingue que dans les Boeing ou Airbus, et le paysage est fabuleux.
C’est donc de Lukla que je me mets en marche, seul, le 16 avril 2010.
