L’est : de Las Tunas à Puerto Padre:
Dans les faubourgs de Las Tunas, alors que je veux prendre la direction de Bayamo, un jeune m’envoie, volontairement je pense, dans une mauvaise direction. Enfin sur la route de Bayamo, rectiligne par les plantations de canne à sucre, je peux m’arrêter dans un village, me restaurer d’une de ces succulentes petites pizzas à 5 pesos, dragué par une chica. Le vent qui s’était calmé revient souffler sur le soir, moins fort, et je roule à 15/16 km/h sans trop forcer, d’autant qu’une fois dans la direction de Manzanillo, je l’ai presque dans le dos. Rizières, bananeraies, champs de canne à sucre où d’énormes machines coupent. Des canaux irriguent les rizières. Le trafic reste peu dense. Je pénètre après encore 129 km dans Manzanillo par une longue avenue de 5 km équipée d’une piste cyclable de chaque côté, qui mène à une grande place centrale arborée, avec un kiosque, et bar/terrasse. Je monte en haut de la ville pour y trouver une chambre bien agréable avec terrasse fleurie chez un jeune couple accueillant. La ville bien aérée me plait. Le Malécon quasi désert fait cependant tristounet malgré la mer. Les jeunes ont beaucoup de possibilités de s’adonner au théâtre, à la musique, lecture de poésie, sports. Une fête du livre se prépare en ville.
Je continue la série d’étapes de plus de 100 km en direction de Niquero et Pilon, traversant de nombreux villages. Par ici, on coupe la canne à la main. Un coupeur m’en prépare un morceau, « money » me dit-il en me la tendant, je m’exécute pour 20 centavos. Un peu dur à mâcher, mais le jus très sucré ravigote. Entre Media Luna et Niquero, j’oblique pour Pilon, passant un petit col, pour redescendre en 5 ou 6 km en bord de mer au sud. Le paysage est agréable dans une bande de terre fertile cultivée entre mer et montagne. Je campe dans un bosquet juste en bord de mer, pensant d’abord avoir trouvé le paradis. Deux pélicans volent le long de la berge en rase mottes. Deux pécheurs passent au large en barque, ils ont pu me voir, ils accostent plus loin vers l’est.
Dans les faubourgs de Las Tunas, alors que je veux prendre la direction de Bayamo, un jeune m’envoie, volontairement je pense, dans une mauvaise direction. Enfin sur la route de Bayamo, rectiligne par les plantations de canne à sucre, je peux m’arrêter dans un village, me restaurer d’une de ces succulentes petites pizzas à 5 pesos, dragué par une chica. Le vent qui s’était calmé revient souffler sur le soir, moins fort, et je roule à 15/16 km/h sans trop forcer, d’autant qu’une fois dans la direction de Manzanillo, je l’ai presque dans le dos. Rizières, bananeraies, champs de canne à sucre où d’énormes machines coupent. Des canaux irriguent les rizières. Le trafic reste peu dense. Je pénètre après encore 129 km dans Manzanillo par une longue avenue de 5 km équipée d’une piste cyclable de chaque côté, qui mène à une grande place centrale arborée, avec un kiosque, et bar/terrasse. Je monte en haut de la ville pour y trouver une chambre bien agréable avec terrasse fleurie chez un jeune couple accueillant. La ville bien aérée me plait. Le Malécon quasi désert fait cependant tristounet malgré la mer. Les jeunes ont beaucoup de possibilités de s’adonner au théâtre, à la musique, lecture de poésie, sports. Une fête du livre se prépare en ville.
Je continue la série d’étapes de plus de 100 km en direction de Niquero et Pilon, traversant de nombreux villages. Par ici, on coupe la canne à la main. Un coupeur m’en prépare un morceau, « money » me dit-il en me la tendant, je m’exécute pour 20 centavos. Un peu dur à mâcher, mais le jus très sucré ravigote. Entre Media Luna et Niquero, j’oblique pour Pilon, passant un petit col, pour redescendre en 5 ou 6 km en bord de mer au sud. Le paysage est agréable dans une bande de terre fertile cultivée entre mer et montagne. Je campe dans un bosquet juste en bord de mer, pensant d’abord avoir trouvé le paradis. Deux pélicans volent le long de la berge en rase mottes. Deux pécheurs passent au large en barque, ils ont pu me voir, ils accostent plus loin vers l’est.
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