Puerto Esperanza à 26 km plus au nord en bord de mer, parait tristounette. On y pénètre par une large rue bordée de maisons modestes, et de quelques immeubles austères. En bord de mer, des habitations nouvelles ont été détruites par l’ouragan de l’an dernier et ses vents de plus de 340 km/h, qui ont balayé les cultures, arraché les arbres fruitiers et les pins. Les touristes en bus ou en voiture de location se contentent de quelques photos puis vont voir ailleurs. Les loueurs de chambres passent leur temps dans la rue à proposer sans grand succès. Ils doivent payer 200 dollars par mois au gouvernement pour conserver leur autorisation, clients ou pas. Je me sens un peu seul, les locaux m’ignorent.
Je me base ensuite à Santa-Lucia pour aller emprunter le cause-way menant au cayo Jutlias, sa grande plage où en marchant un peu, on peut trouver des endroits déserts. J’aurais mieux fait de camper là car à la casa Almendra, c’est un peu le souk, télé bruyante, grosses voix, meubles déplacés, nombreuses visites…On me demande en cas de visite d’un inspecteur de dire que je ne dors pas là, car la chambre a déjà été louée à quelqu’un qui serait parti, j’aurai souvent ce genre de discours dans las casas, où ça combine pour arrondir les fins de mois. La nuit est calme. Santa Lucia abrite 6000 habitants dans de grands immeubles carrés, travaillant pour la plupart dans les mines d’or et d’argent de la région.
On m’explique pour rejoindre Pons puis Sumidero par des routes et villages tranquilles. Puis ça tournicote dans une gorge d’où apparaissent des grottes dans les falaises. Je passe San Carlo, de plus en plus de champs de tabac, puis Puerto de la Serra, Portalès et son usine d’eau potable, et j’arrive vers 15h à Guane, puis Izabel Rubio. Ma chambre avec balcon donne sur une rue agitée et bruyante, mais ça me permet d’observer la vie locale.
Je me base ensuite à Santa-Lucia pour aller emprunter le cause-way menant au cayo Jutlias, sa grande plage où en marchant un peu, on peut trouver des endroits déserts. J’aurais mieux fait de camper là car à la casa Almendra, c’est un peu le souk, télé bruyante, grosses voix, meubles déplacés, nombreuses visites…On me demande en cas de visite d’un inspecteur de dire que je ne dors pas là, car la chambre a déjà été louée à quelqu’un qui serait parti, j’aurai souvent ce genre de discours dans las casas, où ça combine pour arrondir les fins de mois. La nuit est calme. Santa Lucia abrite 6000 habitants dans de grands immeubles carrés, travaillant pour la plupart dans les mines d’or et d’argent de la région.
On m’explique pour rejoindre Pons puis Sumidero par des routes et villages tranquilles. Puis ça tournicote dans une gorge d’où apparaissent des grottes dans les falaises. Je passe San Carlo, de plus en plus de champs de tabac, puis Puerto de la Serra, Portalès et son usine d’eau potable, et j’arrive vers 15h à Guane, puis Izabel Rubio. Ma chambre avec balcon donne sur une rue agitée et bruyante, mais ça me permet d’observer la vie locale.
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